L’ancien compagnon de Fabienne Kabou, Michel Lafon, s’est exprimé devant la cour d’assises de Douai. Pendant dix ans, il a partagé sa vie avec Fabienne. En novembre 2013, Adélaïde, leur fille, est décédée après avoir été abandonnée sur une plage de Berck-sur-Mer.

Un couple marqué par l’affection
Michel Lafon et Fabienne Kabou se sont rencontrés en 2000. Elle est sa cadette, âgée de trente et un ans. Leur amour de l’art les a rapprochés. En 2007, Fabienne s’installe chez Michel. Michel affirme que Fabienne est une mère dévouée et aimante. Leur fille Adélaïde ne l’appelle pas « papa », mais « Michel ».
un couple très uni, mais des signaux d’alarme ignorés
Michel Lafon évoque les bonnes expériences qu’ils ont vécues en famille. Fabienne lui semble épanouie. Il admet qu’il ne connaît pas les indicateurs de problèmes de Fabienne. Elle vivait au paradis, mais elle ne riait plus comme avant, a-t-il ajouté. Il n’avait jamais réalisé que sa maladie était aussi aiguë.
Nom complet | Fabienne Kabou et Michel Lafon |
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Profession | Hôtesse (Fabienne) / Sculpteur (Michel) |
Date de rencontre | 2000 |
Enfant | Adélaïde, née en 2012 |
Procès | Cour d’assises de Douai |
Sorcellerie et malédiction : une justification alarmante
Fabienne Kabou affirme avoir été « maraboutisée ». Elle affirme avoir tué sa fille sous l’effet de forces surnaturelles. Michel Lafon a vérifié qu’elle rendait visite à des voyantes guinéennes. Il est tombé sur des écrits expliquant les sacrifices d’animaux. Pour lui, Fabienne était mêlée à la sorcellerie.
Une mère en proie à des visions
Tout au long du procès, Fabienne a qualifié Adélaïde de « souvenir ». Elle affirme ne pas avoir fait le deuil de sa fille. Elle reconnaît qu’elle ne pourra peut-être jamais tourner la page. Ses propos ont laissé les juges perplexes. Les experts pensent qu’elle souffre de problèmes psychologiques.
Le témoignage de Michel Lafon
Pendant trois heures, Michel Lafon s’est exprimé. Il a décrit Fabienne comme une femme aimable et sympathique. Mais il a aussi admis qu’il ne connaissait pas ses souffrances. « Elle ne s’est pas confiée à moi. J’étais dans le noir », a-t-il déclaré. En apparence, leur relation semblait bonne, mais Fabienne masquait sa mélancolie.
Les experts se trouvent face à une énigme
Les psychologues et les médecins ont du mal à savoir si Fabienne Kabou était consciente de ses activités. Sa défense parle d’aliénation mentale, mais les données ne sont pas claires. Le point central du procès reste l’état mental de l’accusée. Ses contacts avec des voyants africains constituent un élément sophistiqué.
Le verdict reste à débattre
L’avenir de Fabienne Kabou doit être décidé par la cour d’assises. Son récit, ainsi que celui de Michel Lafon, pose de nombreux problèmes non résolus. Les juges devront décider si elle était consciente de ses actes ou si elle a été victime d’une manipulation mentale. La décision devrait être rendue prochainement.